Abécédaire du Brexit

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(Parade – Londres, 2013)

[Mis à jour le 17/07/18]

Avenir. La première question posée par le Brexit fut : « l’Union européenne survivra-t-elle ? » Résultat, un livre blanc de la Commission – encore – et cinq scénarios (voir Les 27 en quête d’un cap).

Boris Johnson. L’un des deux trublions du Brexit. Fanfaron devenu discret depuis les difficultés rencontrées par le Royaume-Uni pour sortir de l’Union européenne (voir Boris Johnson : la représentation parfaite du Brexit et Qu’arrive-t-il au camp du Brexit ?)

Cour de justice de l’Union européenne. Un acteur oublié du Brexit qui pourrait bien compliquer sérieusement les désirs anglais de se soustraire à son autorité (voir Brexit : à quand une intervention de la Cour de justice de l’Union européenne ?, Juridiction post-Brexit : vers un marché de dupes ? et Un Brexit sans Cour de justice ?)

David Cameron. Homme politique entré dans l’histoire pour avoir joué à la roulette russe électorale. En l’espèce, un référendum. Pourtant, ce procédé a des limites. (voir Le référendum, outil démocratique ou arme populiste ?)

Ecosse. Partie du Royaume-Uni restée attacher au continent. De là à demander son indépendance ? (voir L’Ecosse, une indépendance pour l’Union ?)

Farage. Second trublion du Brexit. Content de recevoir un salaire versé en euros par l’Union européenne tous les mois.

Galères. Un bon résumé des difficultés que rencontre le Royaume-Uni (voir Un an après : le blue(s) du Brexit et Le labyrinthe du Brexit : par où la sortie ?)

Houleuses. Comme l’état des futures discussions budgétaires (voir Budget européen : avenir difficile (2/2))

Imagination. Un tel événement devait bien susciter l’imagination des écrivains (voir Brexit : tragédie shakespearienne et Brexit : le soap permanent ?)

Jeudi. Jour d’élection au Royaume-Uni. Jour d’échec pour les hommes politiques britanniques qui veulent renforcer leur légitimité par le processus électoral (voir Brexit : l’inconséquence électorale)

Kafkaïenne. Adjectif décrivant la position du Royaume-Uni qui veut être dans le marché intérieur sans payer ni appliquer les règles européennes (voir Brexit : que vive Busiris en Europe !)

Lol. Réponse de l’Union européenne à la position britannique décrite ci-dessus (voir L’après Brexit : l’accord commercial 2/2).

May. Premier ministre actuelle du Royaume-Uni, se retrouve en première ligne pour gérer un processus auquel elle s’était opposée durant la campagne référendaire. En situation précaire aujourd’hui (voir Brexit ou l’impossible unité ?).

Négociations. Elles ont été longtemps attendues, les voilà enfin débutées. Vous avez vu un changement ? (voir 3…2…1… Brexit !) Depuis, la phase 1 s’est terminée. Pour, quel résultat ? (voir Brexit ou l’illusion du mouvement)

Original. Comme le système britannique à plus d’un titre (voir Le particularisme anglais à l’épreuve du Brexit).

Passeport. Certainement, l’une des « plus grandes avancées du Brexit » (sic). Le retour du blue passeport (voir Un an après : le blue(s) du Brexit).

Question. Ce processus est souvent utilisé pour demander l’avis du peuple sur les sujets européens. Contrairement à une croyance commune, il est généralement suivi d’effet. (voir Référendums et Union européenne : la construction européenne à l’heure de la souveraineté populaire

Remain. Tentative de certains Britanniques et Européens de revenir en arrière. Synonyme : mauvaise idée (voir Le Bremain : tout sauf une sinécure).

Shakespeare. Une belle langue en « voie de disparition » d’après Jean-Claude Juncker. En attendant, deux billets sont dans cette langue (voir notamment Brexit fog in Channel! et Brexit: a good thing for Europe?).

Traités européens. Notamment l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (voir Le jour d’après le Brexit)

Union européenne. Entité qui devait mourir avec le Brexit, et qui finalement ne s’en sort pas si mal (voir Les populismes à l’épreuve de l’Europe et Brexit : le revers de la médaille ?)

Victoire. Pas vraiment pour le Royaume-Uni, mais pour l’Union européenne (voir Brexit : une bonne chose pour l’Europe ?)

Waterloo. Terrible défaite française contre les Anglais notamment. Le temps où les Anglais comptaient encore (voir La tentation du passé).

Xénophilie. Sentiment actuellement en recul au Royaume-Uni (voir Brain Dead ou le néant de la politique)

Yoga. Cours que doit prendre Theresa May pour tenir face aux obstacles (voir Brexit : le chemin de croix de Theresa May)

Zigzag. Le Brexit défendu par Theresa May. Un coup « soft », un coup « hard ». En réalité, juste flou (voir En avant pour le « flou » Brexit et Theresa May : 50 nuances de Brexit)

 

5 commentaires Ajouter un commentaire

  1. simple-touriste dit :

    « Farage. Second trublion du Brexit. Content de recevoir un salaire versé en euros par l’Union européenne tous les mois. »

    Est-ce une critique?

    En quoi la position de Nigel Farage est-elle critiquable?

    J’aime

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